Tilenga et EACOP : de quoi parle-t-on ?
Situé en Afrique de l’Est, l’Ouganda possède d’importantes ressources pétrolières. Afin d’assurer leur exploitation, l’État Ougandais a choisi de faire appel à TotalEnergies.
C’est ici, en Ouganda et en Tanzanie, que nos projets Tilenga et EACOP seront prochainement développés.
Ouganda / Tanzanie
Les projets Tilenga et EACOP
Situé en Afrique de l’Est, l’Ouganda possède d’importantes ressources pétrolières. Afin d’assurer leur exploitation, l’État Ougandais a choisi de faire appel à TotalEnergies.
C’est ici, en Ouganda et en Tanzanie, que nos projets Tilenga et EACOP seront prochainement développés.
Tilenga et EACOP : de quoi parle-t-on ?
Le projet Tilenga, c’est 6 champs, 426 puits de pétrole sur 31 emplacements. Il devrait produire jusqu’à 190 000 barils par jour.
Le projet EACOP, quant à lui est un oléoduc enterré de 1 443 km reliant la ville de Kabaale en Ouganda et le port de Tanga en Tanzanie.
L’Ouganda étant un pays enclavé, il est nécessaire de faire transiter le pétrole jusqu’à un port d’où il sera acheminé vers des raffineries situées aux États-Unis, en Europe et au Japon.
Les deux projets ont été pensés pour limiter au maximum leur impact environnemental et visuel.
[Limiter l’impact environnemental et visuel]
Par exemple, plus de 80 % du tracé du pipeline enterré sera, après construction, rendu à son état naturel.
[Plus de 80 % du pipeline enterré rendu à son état naturel]
Pourquoi lancer ces deux projets ?
Aujourd’hui encore, le système énergétique mondial repose à 80% sur les énergies fossiles, en particulier sur le pétrole. Et d’ici à 2030, la demande en énergie devrait encore croître.
[80 % du système énergétique mondial repose sur les énergies fossiles]
Pendant cette phase de transition, dans laquelle TotalEnergies est complètement engagée, le monde a, pour quelques années encore, besoin de pétrole et à un coût raisonnable. C’est tout l’objet de ces projets qui prévoient une production de pétrole sur 20 ans.
Des bénéfices pour les populations locales
Dans certains pays, Tilenga et EACOP soulèvent de la défiance.
En Ouganda, et en Tanzanie, ces projets sont attendus et perçus comme une opportunité de financer le développement économique du pays.
- Interview Honey Malinga
- Interview Ernest Rubondo
Chez les jeunes, on partage cette attente. Interview Julius Mutabazi
Développés dans des zones peu peuplées, ces deux projets vont nécessiter, comme c’est le cas pour des infrastructures importantes, le relogement de 764 foyers*, soit environ 5 000 personnes.
*Données issues du recensement d’octobre 2022
Un système de compensation spécifique a été mis en place par TotalEnergies et l’État ougandais pour dédommager les personnes impactées. Il prévoit deux cas de figure :
- La compensation en nature : construction de maisons, échange de terrain… nous avons veillé à ce que chaque foyer sera soit relogé dans la même zone géographique et dans de meilleures conditions.
- La compensation financière : paiement d’indemnités.
Ce système respecte la loi ougandaise, la loi tanzanienne et les meilleurs standards en la matière : ceux de l’International Finance Corporation, principale institution d’aide au développement qui, au sein de La Banque mondiale, a pour mission d’encadrer l’essor du secteur privé dans les pays en développement.
- Interview Philippe Groueix
- Interview Estakio Kigongo
Des projets qui contribuent au développement de la région
En parallèle de ces compensations, TotalEnergies investit de manière concrète pour participer au développement de cette zone géographique. Ainsi la Compagnie prévoit d’y favoriser l’accès à l’énergie.
Près de 3 millions d’heures de formation vont être dispensées aux habitants.
Les projets Tilenga et EACOP vont créer près de 80 000 emplois lors de la construction des infrastructures et 2 milliards de dollars de contrat ont été attribués à des entreprises locales. Interview Judith Bero Irwoth
Un impact environnemental limité au maximum. Interview Kenneth Opitto
Ces deux projets sont opérés pour réduire au maximum leur empreinte sur la faune et la flore.
TotalEnergies a investi pour réduire massivement leurs émissions de gaz à effet de serre. Ils émettront 13 kg de CO2 par baril, bien moins que la moyenne des installations pétrolières en Afrique qui est de 33 kg de CO2 par baril.
Leur construction et leur mise en production émettront 13,5 millions de tonnes de CO2 sur la totalité de leur durée de vie (Scopes 1 et 2).
[13,5 millions de tonnes de CO2 ce sont les émissions générées par les projets Tilenga et EACOP sur la totalité de leur durée de vie (Scopes 1 et 2).]
Concernant l’empreinte au sol des projets, TotalEnergies a limité le périmètre de Tilenga à 0,03 % du Parc des Chutes de Murchison.
[0,03 % de la surface du parc des chutes de Murchison seront impactées par ces deux projets.]
La Compagnie a mis en place, avec les communautés locales et sous le contrôle d’institutions indépendantes, un programme biodiversité en Ouganda visant à créer un impact positif sur la biodiversité. Ces programmes prévoient notamment d’augmenter la population des lions et des éléphants de 25 % dans les Murchison Falls. TotalEnergies mène par ailleurs un projet de réintroduction du rhinocéros noir.
Accompagner la transition énergétique mondiale
Par leur caractère transitoire, leur niveau d’émission et l’attention particulière portée aux populations locales et à l’environnement, ces projets se veulent exemplaires. Ils jouent un rôle essentiel dans notre ambition d’atteindre, ensemble avec la société, la neutralité carbone à l’horizon 2050.