Eau

L’ONU estime que plus de 2 milliards de personnes vivent actuellement dans des zones où les quantités d’eau disponible ne suffisent pas à répondre aux besoins de la population tout au long de l’année(1). Ce phénomène tend à s’aggraver avec le changement climatique et devrait toucher une personne sur quatre d’ici 2050.

Utiles au fonctionnement des activités de TotalEnergies, les réserves en eau douce peuvent être affectées par nos opérations, notamment en raison du volume prélevé ou du rejet de substances. C’est la raison pour laquelle nous nous efforçons à la fois de limiter la teneur en hydrocarbures de nos rejets aqueux et de réduire notre dépendance vis-à-vis de l’eau douce, en particulier pour les sites implantés sur une zone de stress hydrique.

Nos indicateurs environnement (XLS)

(1) Source : ONU-Eau/UNESCO - Risque imminent d’une crise mondiale de l’eau.

Limiter les rejets d’hydrocarbures dans l’eau

Afin de réduire la teneur en hydrocarbures des rejets de nos sites, nous avons mis en place des règles et systèmes applicables à l’ensemble des filiales de la Compagnie.

Après analyse, les sites exposés sont équipés de systèmes de réduction qui incluent des mesures organisationnelles et des mesures techniques spécifiques en fonction des sites, comme les stations de traitement des eaux résiduaires. Toutes les raffineries contrôlées par TotalEnergies sont ainsi pourvues de ce type de dispositifs. Pour les nouvelles installations développées par la Compagnie, nous réalisons systématiquement des études d’impact, à la suite desquelles nous menons des actions adaptées si nécessaire.

Concernant la qualité des eaux rejetées pour nos sites onshore (terrestres et côtiers), notre objectif est de diviser par 15 à horizon 2030 la teneur maximale en hydrocarbures attendue pour ces rejets. À ce jour, 82 % des sites onshore sont conformes à l’objectif renforcé de 1 mg/l. Des études sont en cours pour améliorer les rejets des sites encore non conformes.

1 mg/l
Teneur en hydrocarbures des rejets aqueux continus à moins de 1 mg/l pour les sites terrestres et côtiers à horizon 2030

Découvrez comment nous diminuons nos rejets d’hydrocarbures dans l’eau

Préserver l’eau douce

L’eau douce représente 10 % de l’eau utilisée sur nos sites opérés. Nous avons décidé de concentrer nos efforts sur cette ressource précieuse afin de mieux la protéger.

Notre objectif est de réduire globalement(2) de 20 % nos prélèvements d'eau douce pour nos sites opérés situés en zone de stress hydrique(3) en 2030 par rapport à 2021. Pour l’atteindre, certains de nos sites situés en zone de stress hydrique sont actuellement investis dans une démarche visant à optimiser leur utilisation d’eau et à réduire les prélèvements d’eau douce.

Les analyses bassin par bassin que nous avons menées nous ont notamment permis d’identifier les sites prioritaires(4). Situés principalement en Europe de l’Ouest, ils représentent environ la moitié des prélèvements totaux de la Compagnie.

Identifiée comme site prioritaire, notre plateforme de raffinage-pétrochimie d'Anvers (Belgique), située en zone de stress hydrique, a lancé un projet visant à réduire son prélèvement d'eau douce de 9 millions de m3 par an.

20 %
Notre objectif de réduction des prélèvements d’eau douce sur les sites opérés situés en zone de stress hydrique entre 2021 et 2030

Découvrez comment nous préservons la ressource en eau douce (PDF)


(2) 20 % est l’objectif intégré de chacune des réductions des sites. C’est une première approche alignée avec la définition du stress hydrique.  
(3) Zone de stress hydrique 2030 : zones de stress hydrique telles que définies par le WRI (zones dans lesquelles les prélèvements excèdent 40 % de la ressource disponible.  
(4) Afin d’identifier ses sites concernés par un risque de stress hydrique, TotalEnergies procède au recensement des prélèvements d'eau douce sur tous ses sites opérés et les évalue selon les indices de stress hydrique du WRI.

Projet GGIP en Irak : préserver les eaux douces du Tigre et de l’Euphrate

Dans le cadre du projet GGIP (Gas Growth Integrated Project) que nous menons en Irak, nous avons confirmé avec le gouvernement irakien les termes d’un accord prévoyant, entre autres, la construction d’une usine de traitement de l’eau de mer destinée à être injectée dans les champs pétroliers pour maintenir leur pression.

L’eau ainsi traitée remplacera l’eau douce actuellement prélevée dans le Tigre et l’Euphrate, réduisant ainsi le stress hydrique dans la zone. À terme, ce projet permettra de traiter cinq millions de barils(5) d’eau de mer par jour.

En savoir plus


(5) Barils de 200 litres d’eau.

L’accès à l’eau est fondamental pour les pays en voie de développement. Nous menons plusieurs programmes Water, Sanitation And Hygiene (WASH) en lien avec nos opérations.

En Ouganda, dans le cadre du projet Tilenga, notre initiative Kirama a permis de rénover des puits pour 3 000 bénéficiaires de 10 villages de la communauté de Buliisa. Ce projet a également permis de fournir des abreuvoirs pour animaux, de renforcer les comités de gestion des usagers de l’eau et de soutenir deux associations de mécaniciens pour la maintenance des puits.

Découvrez le projet Tilenga en Ouganda

Réduire nos prélèvements d’eau : l’exemple de notre plateforme d’Anvers

Située en zone urbaine en stress hydrique, la plateforme d’Anvers a été le premier site du périmètre Raffinage-Chimie à valider en 2022 un projet de grande ampleur pour réduire ses prélèvements d’eau douce.

Pétrole

Anvers : notre première plateforme intégrée en Europe

Chapitre 5.2.3 - « Ressources hydriques et marines (E3) »

Document d'enregistrement universel 2024

Plus d’énergies, moins d’émissions

Sustainability & Climate 2025 Progress Report

Mars 2025