Démarrage de Clov en Angola : Total porte la production du bloc 17 à 700 000 barils/jour

Actualités

Total, opérateur du Bloc 17 en Angola, démarre la production de CLOV, projet majeur situé en offshore profond à 140 kilomètres au large de Luanda, conformément au calendrier initial. Avec une capacité de production de 160 000 barils par jour, CLOV développera des réserves prouvées et probables de plus de 500 millions de barils. Après Girassol, Dalia et Pazflor, CLOV est la quatrième unité flottante de production, de stockage et de d’enlèvement de pétrole (FPSO) sur le Bloc 17.

« CLOV est un projet phare pour Total. Il démontre la capacité du Groupe à mettre en production ses projets dans le respect du budget et du planning, sa maîtrise des techniques de pointe en offshore profond et son souci permanent de la sécurité et de l’environnement », a déclaré Arnaud Breuillac, directeur général Exploration & Production. « Avec CLOV, le Bloc 17 devient le plus grand bloc opéré par Total avec une production journalière de 700 000 barils. CLOV contribuera de façon significative à la génération de trésorerie du Groupe et représente une avancée importante pour atteindre notre potentiel de production de 3 millions barils par jour à l’horizon 2017

La production des quatre champs (Cravo, Lirio, Orquidea et Violeta) sera assurée par 34 puits et 8 collecteurs reliés par 180 kilomètres de lignes de production au FPSO, dans des profondeurs d’eau comprises entre 1 100 et 1 400 mètres. Le FPSO mesure 305 mètres de long pour 61 mètres de large et peut stocker 1,8 millions de barils. Le gaz produit sur CLOV sera exporté via une ligne sous-marine vers l’usine de liquéfaction Angola LNG.

CLOV, une vitrine technologique pour l’industrie

CLOV utilise un système sous-marin de pompes multiphasiques afin de produire deux types d’huile : l’une provenant des réservoirs oligocène, l’autre, plus visqueuse, provenant des réservoirs miocène. Ce système, qui constitue une première pour Total à cette profondeur, va permettre de faciliter la production et de maximiser la récupération de l’huile.

Le FPSO a été conçu pour minimiser son impact environnemental : aucun brûlage en conditions normales d’opérations et une efficacité énergétique accrue sur site avec un concept "tout électrique" ne produisant que la quantité d’électricité nécessaire au fonctionnement des installations.

Conformément à la volonté de Total de continuer à développer le contenu local dans ses projets, une partie importante du développement de CLOV a été réalisée en Angola. Plus de 10 millions d’heures de travail ont été effectuées sur des chantiers angolais consacrés à la fabrication et à l’assemblage des équipements.

Sonangol est le concessionnaire du Bloc 17. Total en est l’opérateur et y détient une participation de 40 %, aux côtés de Statoil (23,33 %), Esso Exploration Angola (Block 17) Limited (20 %) et BP (16,67 %).


Total Exploration-Production en Angola

Total est présent en Angola depuis 1953. En 2013, sa production en part du Groupe a atteint 186 000 barils équivalent pétrole par jour (bep/j). Cette production provient essentiellement des Blocs 17, 0 et 14. En 2013, la production opérée par le Groupe en Angola a atteint environ 600 000 bep/j, ce qui en fait la première compagnie opératrice du pays. Son principal actif en Angola est le Bloc 17 situé en eaux profondes. Il est composé de quatre pôles majeurs : Girassol, Dalia, Pazflor et CLOV.

Total est également opérateur du Bloc 32 situé en offshore très profond, dans lequel il détient une participation de 30 %. Un premier projet, Kaombo, y a été lancé le 14 avril dernier, pour développer des réserves estimées à 650 millions de barils grâce à deux FPSO reconverties d’une capacité globale de production de 230 000 barils par jour.

Dans le bassin de la Kwanza, où le Groupe possède des participations dans trois permis, Total fore également des objectifs anté-salifères.

En Angola, Total s’engage à développer l'industrie pétrolière locale en recrutant et formant des collaborateurs nationaux. Total renforce l’économie locale grâce à son ambitieux plan d’« angolanisation » et de transfert de technologies.

Nous contacter