Nous transformer pour réinventer l'énergie
Nous transformer pour réinventer l'énergie
En affirmant son ambition d’être un acteur majeur de la transition énergétique et d’atteindre la neutralité carbone à horizon 2050, ensemble avec la société, TotalEnergies s’engage à faire évoluer en profondeur ses productions et ses ventes, tout en continuant à répondre aux besoins en énergie des populations en croissance.
Pour cela, nous réinventons et diversifions notre offre énergétique afin de proposer d’avantage d‘énergies renouvelables et décarbonées, et d’encourager un usage économe et raisonné des énergies fossiles. Depuis le début de la décennie, nous avons pris résolument le chemin de la transformation de notre modèle énergétique pour devenir une compagnie multi-énergies et un acteur majeur de la transition énergétique.
Pour notre Compagnie, cette transformation repose sur une réduction de la part de ses produits pétroliers et un renforcement du gaz naturel, énergie de transition, et de l’électricité renouvelable.
Nos objectifs
Pour atteindre son ambition de neutralité carbone en 2050, ensemble avec la société, la Compagnie s’est fixée des objectifs de réduction d’émissions quantifiés à court (2025), moyen (2030) et long termes (2050) :
- TotalEnergies a rendu public début 2019 son objectif de diminuer les émissions de ses installations opérées à moins de 40 millions de tonnes d’ici 2025, et s’est fixé un objectif de réduction en 2030 d’au moins 40 % par rapport à 2015 des émissions nettes Scope 1 + 2 (y compris puits de carbone) pour ses activités opérées.
- Pour anticiper le déclin de la demande de pétrole d’ici la fin de la décennie, la Compagnie a engagé une stratégie volontaire d’adaptation de ses activités aval de raffinage et distribution de produits pétroliers pour les ramener à son niveau de production de pétrole. Ainsi, la Compagnie s’engage sur un nouvel objectif d’ici 2030 : baisser de plus de 30 % entre 2015 et 2030 les émissions Scope 3 des produits pétroliers vendus.
Nos progrès
Sur nos émissions, liées à nos installations opérées, la baisse a été de l’ordre de 20 % depuis 2015 – cela intègre 4 Mt d’émissions liées aux CCGT (Centrales à Gaz) correspondant à la mise en œuvre de notre nouvelle stratégie dans le domaine de l’électricité pour disposer de capacités de génération électrique flexibles – la baisse sur les activités oil & gas opérées a donc été en réalité de 30 %.
Réduire les émissions de nos installations passe également par le développement de processus industriels pour le captage, le transport et le stockage de CO2 (CCS).
Nos projets actuels de stockage de CO2 sont principalement situés en mer du Nord pour profiter de son important potentiel, notamment dans des champs opérés par TotalEnergies. Ils bénéficient en outre d’un contexte réglementaire européen favorable. Ils nous permettront de réduire nos propres émissions mais aussi, grâce à des capacités additionnelles, de proposer à nos clients de stocker leurs émissions de CO2 pour réduire leur Scope 1 et notre Scope 3.
Nous avons signé en mai 2022 un accord avec Sempra Infrastructure, Mitsui & Co., Ltd. et Mitsubishi Corporation pour le développement du projet Hackberry Carbon Sequestration (HCS) sur le site de Cameron LNG, un terminal de liquéfaction et d’export de gaz naturel situé dans le sud-ouest de la Louisiane, aux États-Unis.
Sur l’ensemble de la filière CCS, notre budget 2021 était de 100 millions de dollars, et nous visons désormais à développer une capacité de stockage d’environ 10 Mt CO2 /an d’ici 2030.
Sur les émissions indirectes associées à l’usage des produits par nos clients :
- Les émissions Scope 3 mondiales ont baissé depuis 2015. En Europe, cette baisse a été de 14 % (hors Covid). Sur les produits pétroliers, cette baisse a été de 19 % (hors Covid).
- L’indicateur d’intensité carbone cycle de vie des produits énergétiques vendus a baissé de 10 % depuis 2015 (hors Covid).
Ce qui place TotalEnergies comme leader parmi ses pairs dans la décarbonation de son mix énergétique.
Compenser les émissions résiduelles
Au-delà de nos actions pour éviter et réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES,) atteindre la neutralité carbone avec la société imposera de compenser les émissions résiduelles de CO2.
Pour cela, TotalEnergies investit dans les puits naturels de carbone, comme la forêt, l’agriculture régénérative ou les zones humides.
Nous investissons afin de préserver et développer des écosystèmes qui séquestrent naturellement du carbone*. Notre objectif : atteindre une capacité de séquestration annuelle de 5 à 10 millions de tonnes de CO2 d’ici 2030.
TotalEnergies et le groupe Forêt Ressources Management ont signé un partenariat avec la République du Congo pour une opération de boisement de grande ampleur : la plantation d’une nouvelle forêt de 40 000 hectares sur les plateaux Batéké. Elle constituera un puits de carbone de plus de 10 millions de tonnes de CO2 séquestrées sur 20 ans qui seront certifiées sous les labels VCS (Verified Carbon Standard) et CCB (Climate, Community and Biodiversity).
(*Pour plus d’informations sur les solutions fondées sur la nature, consultez ce document)
Gaz
Le gaz naturel est pour TotalEnergies une énergie clé de la transition énergétique. Énergie fossile deux fois moins émettrice de gaz à effet de serre que le charbon pour la génération électrique, le gaz est une énergie largement et immédiatement disponible qui permet d’accompagner les pays dépendant du charbon dans la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. TotalEnergies est le troisième acteur mondial du gaz naturel liquéfié (GNL).
La stratégie de TotalEnergies :
- Augmenter la part du gaz à 50 % de notre mix de ventes d’ici 2030,
- Consolider notre position dans le top 3 du GNL,
- Intégrer l’ensemble de la chaîne de valeur du gaz, de la production au trading, en passant par les centrales électriques à gaz et la distribution,
- Réduire les émissions de cette chaîne de valeur, éliminer les émissions de méthane,
- S’associer à des partenaires locaux pour promouvoir le passage du charbon au gaz.
Afin d’augmenter notre capacité de génération électrique avec du gaz, nous avons fait l’acquisition de centrales à gaz (CCGT) en France, Espagne et Belgique. Nous disposons désormais en Europe de huit centrales d’une capacité de 3,5 gigawatts (GW) d’électricité, avec l’objectif d’atteindre 5 GW en 2025.
Cette croissance nécessite d’être exemplaire en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Pour baisser nos émissions le long de la chaîne du GNL, notre priorité est de réduire les émissions de méthane et nous travaillons également à l’amélioration de la performance de nos usines de liquéfaction, notamment aux États-Unis et au Qatar, avec des projets d’efficacité énergétique, d’électrification à partir d’énergie renouvelable solaire et éolienne et des projets de captage et de stockage du CO2 natif. Enfin, nous renouvelons notre flotte de méthaniers, les nouveaux navires émettant en moyenne 40 % de CO2 de moins que les navires plus anciens.
La Compagnie travaille à réduire ses émissions de méthane depuis plusieurs années. Ainsi nous avons divisé par 2 nos émissions opérées de méthane entre 2010 et 2020. Dans la ligne des accords de Glasgow, la Compagnie prend de nouveaux objectifs pour la prochaine décennie par rapport à 2020 :
- 50 % en 2025
- 80 % en 2030.
La Compagnie maintient également son objectif d’une intensité méthane inférieure à 0,1 % sur ses installations gazières opérées. L’atteinte de ces objectifs passe par l’amélioration de la mesure et par une action renforcée sur chaque source.
Pour tendre vers « zéro émission de méthane », l’action sera renforcée sur chacune des sources d’émissions :
- Réduction des évents : projets de reroutage des évents vers le système d’export gaz ou vers la torche et réduction du gaz instrument sur les actifs en production. En 2021, la baisse par rapport à 2020 liée à la réduction des évents a été de 6 kt/an (projets au Gabon et au Royaume-Uni)
- Réduction du brûlage : en 2021, la baisse liée à la réduction du brulage par rapport à 2020 a été de 1,8 kt/an
- Réduction des fuites : des campagnes annuelles de détection et de réparation des fuites sur tous les sites opérés sont déployées depuis 2022. En 2021, la baisse, par rapport à 2020 liée à la réduction des fuites a été de 4 kt/an avec une réparation significative sur notre actif OML58 au Nigeria.
- Réduction des émissions de méthane : TotalEnergies déploie une campagne mondiale de détection par drone
Consulter le dossier GNL : nous investissons dans une énergie d’avenir
Pétrole
Une stagnation, puis une baisse, de la demande de produits pétroliers sont anticipées d’ici 2030 grâce aux progrès technologiques et à l’évolution des usages. Suivra une réduction significative de la demande à l’horizon 2050. Ces produits feront face à des exigences de plus en plus fortes de limitation des émissions liées à leur extraction et à leur usage.
Chez TotalEnergies, la part de nos ventes de produits pétroliers est déjà passée de 66 % en 2015 à 55 % en 2019, et devrait représenter 30 % en 2030. À horizon 2050, cette part pourrait s’établir entre 15 et 20 %. Des investissements importants restent nécessaires pour satisfaire la demande mondiale en pétrole.
La Compagnie se concentre sur les projets pétroliers les plus résilients, c’est-à-dire présentant une intensité carbone inférieure à la moyenne de celle de son portefeuille existant et ayant les points morts les plus bas, inférieurs à 25 dollars par baril ($/b).
Les projets Tilenga et EACOP en Ouganda et Tanzanie ont ainsi été approuvés avec un faible coût technique (11 $/b) et des émissions de CO2 significativement inférieures à celles du portefeuille actuel (13 kgCO2 /b vs 18 kgCO2 /b).
Au Brésil, le projet géant de Mero s’inscrit dans notre stratégie de produire du pétrole à un coût compétitif à partir de gisements de classe mondiale.
En 2021, nous avons lancé la quatrième phase du projet, situé en eaux profondes dans le bassin de Santos, à 180 kilomètres des côtes de Rio de Janeiro, qui permettra à la Compagnie de produire jusqu’à 180 000 barils supplémentaires par jour à partir de 2025.
Dans la même zone, nous sommes entrés sur les champs géants Atapu et Sépia, saisissant ainsi une occasion unique d’accéder à des ressources pétrolières à bas coûts et à faibles émissions.
Par ailleurs, nous respectons des zones d’exclusion et des bonnes pratiques environnementales. Nous ne conduirons pas d’exploration pétrolière en zone de banquise arctique et n’approuverons aucune augmentation de capacités dans les sables bitumineux au Canada.
Électricité renouvelable (Solaire et éolien)
Nous poursuivons notre expansion sur le marché des énergies renouvelables en vue d’être dans le top 5 mondial d’ici 2030. Nos activités se déploient sur toute la chaîne de valeur électrique, de la production à la vente, en passant par le stockage stratégique pour accompagner le développement des énergies renouvelables, par nature intermittentes.
Notre contribution au développement des énergies renouvelables tel que préconisé par le scénario Net Zéro de l’AIE a accéléré en 2021, puisque nos investissements dans les renouvelables et l’électricité ont atteint 25 % de nos investissements, au-dessus des 20 % que nous envisagions en 2020. En y ajoutant nos investissements dans les nouvelles molécules, ce seront bientôt plus de 30 % de nos investissements qui seront consacrés à l’énergie décarbonée.
Entre 2017 et 2021, notre capacité de production d’électricité renouvelable est passée de 0,8 à 10 gigawatts (GW). C’est le résultat d’une forte accélération de nos projets : grandes fermes solaires et éoliennes terrestres ou en mer, génération solaire distribuée pour les clients industriels et commerciaux, etc.
En 2021, des partenariats majeurs ont été signés, notamment pour développer des projets solaires de grande envergure en Inde et aux États-Unis.
Notre objectif : porter notre capacité de production d’électricité renouvelable à 35 GW en 2025 puis à 100 GW en 2030. Pour accompagner la production d’énergies renouvelables, par nature intermittentes, nous développons nos capacités de stockage de l’électricité à grande échelle.
Biomasse
Huiles végétales, huiles de cuisson usagées ou encore graisses animales pour la production de biocarburants, déchets organiques pour la production de biogaz..., la biomasse est une source d’énergie renouvelable d’avenir permettant le développement de molécules décarbonées. C’est aujourd’hui une solution, immédiatement disponible, pour diminuer rapidement l’empreinte carbone de la mobilité et se substituer au gaz naturel. Un vrai défi puisqu’à partir de 2030, la part d’énergie renouvelable utilisée dans les transports devra atteindre 14 % au sein de l’Union européenne.
Développer notre offre de biocarburants
Depuis plus de vingt ans, TotalEnergies est engagée dans la recherche, la production et la distribution de biocarburants. Avec déjà plus de 750 stations-service proposant du superéthanol E85, nous détenons aujourd’hui le plus grand réseau français* de ce carburant biosourcé.
En application de la méthodologie fixée par la directive européenne RED II (2018/2001), les biocarburants permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 50 % par rapport à leur équivalent fossile et représentent donc un élément de la décarbonation des carburants liquides.
La Compagnie a l’ambition de devenir un acteur majeur du marché des biocarburants, avec une croissance de ses ventes de plus de 10 % par an d’ici 2030. Pour y parvenir, nous avons transformé, en France, notre raffinerie de La Mède en bioraffinerie. C’est notamment là, et sur le site d’Oudalle (Seine-Maritime), que nous avons lancé, en 2021, la production de biocarburants aériens certifiés durables à destination des aéroports français puis, en 2022, sur notre plateforme de Normandie.
Le carburant aérien certifié durable (SAF) est issu du mélange de carburant aérien conventionnel (Jet-A1) et de biocarburant aérien certifié durable, produit à partir de déchets et résidus issus notamment de l’économie circulaire (graisses animales, huiles de cuisson usagées...). Ce dernier possède des propriétés similaires à celles du Jet-A1 et offre une réduction allant, par application de la méthodologie fixée par la directive européenne RED II, jusqu’à 80 % des émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie par rapport à son équivalent fossile.
Toujours en France, nous produirons également à partir de 2024 du carburant aérien certifié durable sur notre plateforme zéro pétrole de Grandpuits. En parallèle, nous travaillons conjointement avec Veolia pour accélérer la culture de microalgues à partir de CO2 dans le but de produire des biocarburants de nouvelle génération.
(*En nombre de stations. Source : carburants.gouv.fr)
Accélérer dans le biogaz
Gaz renouvelable produit par la fermentation de matières organiques (lisiers, déchets agricoles, etc.), le biogaz conduit à la production de biométhane. Doté des mêmes propriétés que le gaz naturel, ce dernier peut être injecté dans les réseaux de distribution ou utilisé comme carburant alternatif pour la mobilité.
Afin de contribuer à cette filière d’avenir, nous avons fait l’acquisition, en janvier 2021, de Fonroche Biogaz, le leader du marché français, faisant de notre Compagnie un acteur majeur du gaz renouvelable en Europe. Et aux États-Unis, avec le fournisseur de gaz renouvelable, Clean Energy, nous avons lancé fin 2021 la construction de notre première unité de production de biométhane à Friona, au Texas. Ce gaz renouvelable sera distribué dans les stations nord-américaines de notre partenaire d’ici 2025.
Vers une économie circulaire des plastiques
Producteur de polymères, TotalEnergies a pour ambition de contribuer au développement de l’économie circulaire des plastiques et de produire 30 % de polymères recyclés et renouvelables d’ici 2030. Nous y parviendrons notamment en poursuivant notre développement dans le PLA, un bioplastique fabriqué à partir d’amidon ou de sucre. 100 % biosourcé, recyclable et compostable, il est produit dans notre usine de Thaïlande par notre coentreprise TotalEnergies Corbion PLA.
Hydrogène
L’hydrogène joue le rôle de passerelle entre une source d’énergie primaire et ses usages finaux. TotalEnergies s’intéresse à la production d’hydrogène moins carboné, qui concerne :
- L’hydrogène renouvelable (ou communément appelé « hydrogène vert »), produit soit par électrolyse en utilisant de l’électricité issue de sources d’énergies renouvelables, soit par toute une autre technologie utilisant exclusivement une ou plusieurs de ces mêmes sources d’énergies renouvelables et n’entrant pas en conflit avec d’autres usages permettant leur valorisation directe.
- L'hydrogène bas-carbone (ou communément appelé « hydrogène bleu »), produit à partir de la transformation d'énergies fossiles mais dont le CO2 émis lors de sa production est capté pour être réutilisé ou stocké, à l'aide de processus de captage, de séquestration des émissions de CO2 (CCS). L’hydrogène bas-carbone vise aussi l’hydrogène produit par électrolyse, à partir de l’électricité issue de sources d’énergies bas-carbone, notamment nucléaire (on parle alors communément d’« hydrogène jaune »), avec une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre sur la totalité du cycle de vie par rapport à l’hydrogène produit avec les techniques existantes.[1]
Pour répondre à son ambition d’atteindre la neutralité carbone à horizon 2050, ensemble avec la société, la Compagnie travaille avec ses fournisseurs et partenaires à décarboner l’intégralité de l’hydrogène d’origine fossile (ou communément appelé « hydrogène gris ») consommé dans nos raffineries et bioraffineries européennes d’ici 2030. Cet effort entrepris par la Compagnie vise à atteindre une réduction d’émissions de CO2 de 3 millions de tonnes par an.
Afin de parvenir à ces objectifs, TotalEnergies s’est associée à Engie pour développer le plus grand site de production d’hydrogène renouvelable et bas-carbone au sein du site industriel de la Mède en France. L’hydrogène répondant aux besoins de la bioraffinerie permettra au site de réduire ses émissions de 140 000 tonnes CO2 /an.
Les capacités de production d'hydrogène actuellement en développement, contribueront à l’ambition de TotalEnergies de porter les nouvelles molécules – biocarburants, biogaz, hydrogène, et e-carburants – à 25 % de sa production et de ses ventes d’énergie d’ici 2050.
À travers ces projets, la Compagnie souhaite se positionner comme étant un acteur pionnier dans la production de masse d’hydrogène renouvelable et bas-carbone pour répondre à la demande croissante. Cette ambition sera notamment nécessaire pour aider à la décarbonation de la mobilité lourde.
La neutralité carbone : une ambition partagée avec nos clients
TotalEnergies travaille activement pour faire de la neutralité carbone une ambition partagée avec ses clients. Le principal levier pour contribuer efficacement à la transition énergétique consiste, en effet, à transformer graduellement la forme sous laquelle nos clients consommeront de l’énergie.
La Compagnie conduit ainsi une politique marketing orientée vers les produits les moins carbonés et réduira son offre sur certains usages pour lesquels il existe des alternatives bas carbones compétitives. Les transports génèrent environ 17 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (2018). Notre conviction : la mobilité de demain n’appelle pas une solution unique, mais une palette de solutions complémentaires.
Être reconnu comme un acteur majeur de l’électromobilité
Grâce à leur autonomie croissante, les véhicules électriques (VE) constituent une solution d’avenir et représentent 9 % des ventes totales de véhicules en 2021. Nous agissons sur deux maillons clés de cette chaîne de valeur pour accélérer leur adoption par nos clients :
Le déploiement d’infrastructures de recharge :
- 150 000 points de charge sont prévus d’ici 2025 dans le monde.
- 300 stations sur autoroutes et grands axes et 600 stations urbaines avec HPC (high power charge) sont prévus d’ici 2030 pour accompagner l’e-mobilité en itinérance en Europe. Soit un point de recharge HPC tous les 150 kilomètres, pour un maillage optimal sur les trajets longue distance.
- TotalEnergies transforme et adapte sa présence dans les villes en développant un réseau de mobilité électrique en Europe et en Asie.
La production de batteries performantes et abordables :
- La création en 2020 de l’Automotive Cells Company (ACC), co-entreprise fondée par TotalEnergies et Stellantis, marque la naissance d’un acteur mondial du développement et de la fabrication de batteries automobiles dès 2023. TotalEnergies y apporte avec Saft son expertise en matière de R&D. Les batteries produites permettront d’alimenter près d’1 million de véhicules électriques par an, soit 10 % du marché européen. Mercedes-Benz a rejoint ACC en septembre 2021. Il s’agit là d’un investissement majeur pour contribuer au déploiement du véhicule électrique en Europe.
Usages résidentiels tertiaires et industriels
Fin 2021, TotalEnergies commercialise de l’électricité et du gaz naturel sur les segments résidentiel et professionnel auprès de 9 millions de clients en Europe. TotalEnergies vise près de 13 millions de sites (clients B2B et B2C) sur l’ensemble des segments en 2025. La Compagnie privilégie l’électricité d’origine renouvelable et a construit une offre différenciée pour les particuliers et pour les entreprises.
Pour les particuliers en Europe : TotalEnergies propose des solutions adaptées avec une offre verte fixe d’électricité renouvelable à prix bloqué sur un an ou des offres classiques, et aide les clients à réaliser des économies d’énergie.
Nous poursuivons également notre expansion en nous positionnant comme un acteur majeur de la distribution d’électricité et de gaz en Europe avec près de 9 millions de clients, particuliers ou professionnels.
[1] Pour ces définitions des termes « hydrogène renouvelable » et « hydrogène bas-carbone », TotalEnergies se réfère aux définitions prévues par la législation française (article L. 811-1 du Code de l’énergie) et par la Commission européenne (Communication de la Commission COM (2020) 301, « Une stratégie de l'hydrogène pour une Europe climatiquement neutre », 8 juillet 2020).