Faites le plein au gaz naturel !

06/04/2017

Le GNV, voilà un carburant encore méconnu qui devrait faire parler de lui en 2017 ! Mais qu’est ce qui se cache derrière cet acronyme ?

Le Gaz Naturel pour Véhicules est le nom donné au gaz naturel sous divers états, lorsqu’il est utilisé comme carburant. Il regroupe deux types de carburants : le Gaz Naturel Comprimé (GNC) et le Gaz Naturel Liquéfié (GNL).

On parle de carburant alternatif car il est l’une des solutions de substitution les plus crédibles aux carburants « conventionnels » à court terme. Un véhicule fonctionnant au GNV est deux fois moins bruyant qu’un diesel et moins émetteur de particules et d’oxydes d’azote (NOx). Des bénéfices dont Franck Schmiedt, directeur Marketing Produits au Marketing & Services, rappelle l’importance : « Dans le monde du transport routier, nous sommes aujourd’hui persuadés que les carburants alternatifs ont un rôle à jouer et qu’ils apporteront des réponses clés en termes de qualité de l’air et de réduction des émissions ».

GNC ou GNL : le choix de Total

Entre le GNC et le GNL, Total privilégie le choix du GNC. « Nous croyons dans le GNC notamment parce qu’il permet de viser une palette bien plus large de clients potentiels, du véhicule léger jusqu’aux poids lourds, » reprend Franck Schmiedt. Le GNL, dont le besoin sera plus limité pour le transport terrestre, s’adresse avant tout aux poids lourds parcourant de longues distances, là où le GNC est plus adapté aux véhicules urbains (utilitaires, bus, bennes à ordures, etc.) tout en proposant une autonomie de 300 à 550 km aux poids lourds.

On notera également que le coût d’acquisition et de maintenance d’un poids lourd fonctionnant au GNL est plus élevé. Pour être rentable, il devra parcourir près de 140 000 km par an contre 80 000* pour un poids lourd au GNC.
 

Priorité à l’Europe, avec un déploiement accéléré en France

L’offre de GNC est déjà disponible dans 450 stations-service de notre réseau mondial. Elle est présente en Europe (Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie), mais aussi en Egypte et au Pakistan.

Aujourd’hui, Total veut accélérer ce déploiement avec plus de 200 stations additionnelles à horizon 2026, dont 110 en France. Priorité est donc donnée à l’Europe, avec une ambition marquée pour la France où le Groupe compte mailler le territoire au plus près de ses clients. Après la station AS24 de Nantes Est, une quinzaine de stations GNC devraient y être inaugurées dans l’année à venir, suivie de 10 par an jusqu’à 2026.

Pourquoi Total y croit

A l’heure de la mise en application de la directive européenne favorisant le déploiement d’infrastructures pour carburants alternatifs, Total souhaite plus que jamais jouer un rôle de facilitateur dans l’émergence de nouveaux produits pour devenir la major de l’énergie responsable.

L’objectif n’est donc pas seulement de répondre à la demande, mais bien de l’anticiper. Or, si le recours au GNV reste aujourd’hui modeste, la taille de ce marché pourrait être multipliée par quatre dans les 10 prochaines années. « Le GNV répond parfaitement aux politiques d’amélioration de la qualité de l’air. En France, cela se matérialise par la vignette « Crit’Air », le certificat qualité de l’air qui permet de favoriser l’utilisation des véhicules les moins polluants et de réduire la pollution atmosphérique, ajoute Franck Schmiedt. Sur six niveaux que comprend le dispositif, les véhicules roulant au GNC sont classés Crit’Air 1 alors que les meilleurs diesels ne peuvent apposer que la vignette Crit’Air 2 ».

L’autre explication tient à la nature des besoins servis par le GNC sur lequel mise Total. Avec une autonomie plus limitée, il est le carburant du dernier kilomètre, plutôt destiné à un usage régional. Il nécessite donc une densité du réseau beaucoup plus forte que le GNL. Et fort de ses 2 200 stations Total et 250 stations AS24 en France, Total est aujourd’hui l’acteur le mieux placé pour déployer une offre GNC dotée d’un maillage adapté.

*Chiffres valables en France uniquement et sur bases des prix constatés en 2016.