Les renouvelables, c’est l’énergie solaire. On a ce premier projet mais on voit avec les autorités angolaises si on n’aurait pas moyen de proposer des projets encore plus gros afin de répondre aux besoins électriques du pays.

Sur la partie électricité, on regarde les sociétés privées, les miniers. En Angola, il y a beaucoup d’activités minières. Ce sont des activités dans des zones enclavées, où l’accès au réseau n’est pas très bon, notamment dans l’est.

On regarde les possibilités de proposer des solutions multi-énergies, avec du solaire, avec des batteries, pour être innovant et essayer de se débarrasser de l’électricité traditionnelle produite à partir de fioul, de gazole. C’est un deuxième axe.

On regarde aussi les biocarburants. On pense qu’il y a un potentiel important dans le pays, que ce soient les bioéthanols ou les biodiesels, d’où nos discussions avec le ministère de l’Agriculture.

Il y a également des discussions sur l’hydrogène vert. Il y a des excédents de production hydroélectrique, électricité relativement peu coûteuse, qui pourraient générer des possibilités de fabriquer de l’hydrogène vert pouvant être exporté. On regarde toutes les autres opportunités. On s’est vraiment mis au service des autorités angolaises en leur disant : on est historiquement présents dans le pays en tant que producteur de pétrole et de gaz.

Mais avec le virage en train de s’opérer, on est bien évidemment un partenaire de choix privilégié. Aujourd’hui, on représente 45 % de la production pétrolière de l’Angola. On est donc un acteur incontournable de cette transition et de ce virage multi-énergies. Les autorités angolaises l’ont bien compris et les discussions sont en cours.