GNL marin : une flotte de navires de soutage en expansion, au service de la transition énergétique

25/10/2024

Un nouveau venu dans notre flotte de navires de soutage de gaz naturel liquéfié (GNL) ! Le 10 octobre 2024, nous avons annoncé la signature d’un contrat d’affrètement avec l’armateur Ibaizabal pour un navire de soutage de GNL d’une capacité de 18 600 m3. Nous renforçons ainsi notre présence dans le GNL marin, une solution qui permet de réduire jusqu’à environ 20 % les émissions de gaz à effet de serre du transport maritime par rapport au carburant conventionnel.

Répondre à une demande internationale croissante en GNL carburant marin

Dans le monde, 1 000 navires en opération ou en commande fonctionnent au GNL(1) et la flotte GNL pourrait atteindre 1 154 unités d’ici 2028(2). L’avitaillement des navires en GNL se fait au sein de hubs de soutage (ou bunkering), situés dans les ports et dont le plus important se trouve à Singapour.

Notre flotte compte actuellement trois navires de soutage répondant aux plus hautes exigences techniques et environnementales : le Gas Agility dans le port de Rotterdam, le Gas Vitality dans le port de Marseille-Fos, et le Brassavola dans le port de Singapour. Grâce au contrat d’affrètement signé en octobre 2024 avec l’armateur espagnol Ibaizabal, un nouveau navire viendra compléter cette flotte fin 2026.

Propriété d’Ibaizabal, il approvisionnera en GNL marin un large éventail de navires (porte-conteneurs, pétroliers, navires de croisière, ferries…) à partir de nos hubs de soutage de GNL. Ce navire pourrait notamment être déployé en Oman, où nous développons une usine de liquéfaction de gaz naturel à faible intensité carbone d’une capacité d’un million de tonnes par an, associée à une jetée permettant d’accueillir les navires de soutage de GNL.

Le GNL marin, un carburant clé pour la transition énergétique du transport maritime

L’Organisation maritime internationale (IMO) a révisé en 2023 sa stratégie concernant la réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant des transports maritimes internationaux. La stratégie 2023 comprend une ambition commune renforcée de parvenir à réduire à zéro les émissions nettes du transport maritime avant ou vers 2050, avec des points de contrôle indicatifs de réduction des émissions en 2030 et 2040 :

  • réduction d'au moins 20 % d'ici à 2030, par rapport à 2008, en s'efforçant de faire passer ce pourcentage à 30 % ;
  • réduction d'au moins 70 % d'ici à 2040, par rapport à 2008, en s'efforçant de faire passer ce pourcentage à 80 %(3).

Le GNL représente aujourd'hui la meilleure solution alternative en termes d'émissions, de disponibilité et de prix pour réduire l'empreinte environnementale du transport maritime. Utilisé comme carburant marin en remplacement du fioul, il permet en effet de réduire les émissions de gaz à effet de serre des navires jusqu’à environ 20 %.

Il améliore aussi considérablement la qualité de l'air en réduisant les émissions d'oxydes d'azote (NOx) jusqu'à 85 % et en éliminant à 99 % les émissions d’oxydes de soufre (SOx) et les particules fines, au bénéfice des villes portuaires et des populations des zones côtières, notamment lorsque les navires sont à quai.

Pour aller plus loin