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Paris - Total a atteint la barre symbolique des deux milliards de barils de production cumulée sur le Bloc 17, situé en offshore profond à 150 km au large des côtes angolaises. Suite au récent démarrage de CLOV, le Bloc 17 est devenu le bloc opéré le plus important pour Total avec une production journalière de plus de 700 000 barils.
Le Groupe y opère quatre unités flottantes de production, de stockage et d’enlèvement de pétrole (FPSO) sur les principales zones de production : Girassol, Dalia, Pazflor et CLOV.
« Le Bloc 17 est une référence mondiale en matière d’offshore profond et constitue une aventure industrielle unique, avec 15 découvertes et un niveau de production très élevé. Grâce à l’engagement de nos équipes et à plusieurs premières mondiales en matière d’innovation technologique, la production du Bloc 17 n’a cessé de croître depuis 14 ans, explique Arnaud Breuillac, directeur général Exploration Production. Cette nouvelle étape est symbole de notre solide position dans l’offshore profond. Total est d’ores et déjà le premier opérateur en eaux profondes en Afrique de l’Ouest et utilise ce savoir-faire pour se développer sur d’autres continents : au Brésil avec sa participation dans le champ de Libra, mais aussi au Royaume-Uni avec la prochaine mise en production du champ de Laggan Tormore en offshore profond. »
Total Exploration-Production en Angola
Total a célébré ses 60 ans d’activité en Angola en 2013. En 2014, la production en part du Groupe a atteint 200 000 barils équivalents pétrole par jour (bep/j) et provenait essentiellement des Blocs 17, 0 et 14. Début 2015, la production opérée par le Groupe en Angola a dépassé 700 000 bep/j, ce qui en fait la première compagnie opératrice du pays.
Total opère le Bloc 17 pour le compte du concessionnaire Sonangol, avec une participation de 40 %, aux côtés de Statoil (23,33 %), d’Esso Exploration Angola Block 17 Ltd (20 %) et de BP Exploration Angola Ltd (16,67 %).
Total est également opérateur du Bloc 32 situé en offshore très profond, dans lequel il détient une participation de 30 %. Le premier projet, Kaombo, y a été lancé en avril dernier, pour développer des réserves estimées à 650 millions de barils grâce à deux FPSO reconverties d’une capacité globale de production de 230 000 bep/j.