26/03/2018
Acteur impliqué dans la recherche et du développement des technologies de capture, stockage et valorisation du CO2 (CCUS), Total va contribuer à développer en Chine une unité pilote capable de produire de l’électricité et de la vapeur grâce à du CO2 presque intégralement capturé.
Pionnier en la matière depuis son pilote à Lacq, dans le sud-ouest de la France, le Groupe s’investit dans plusieurs projets de recherche sur le CCUS. En octobre 2017, il s’associait à Equinor (anciennement Statoil) et Shell pour développer le projet Northern Lights, en Norvège, qui vise à capter 35 millions de tonnes de CO2 sur 25 ans, et à faire passer cette technologie au stade commercial. Le 15 février, Patrick Pouyanné s’est d’ailleurs rendu en Norvège pour plaider, aux côtés des deux PDG de nos partenaires, en faveur d’un soutien financier des institutions publiques norvégiennes.
« Le CCUS n’a pas l’étiquette "verte", ce qui rend plus difficile de convaincre le grand public de ses vertus », a-t-il souligné devant les médias. « Dans l’esprit des gens, ça évoque l’idée que l’on met le CO2 dans une sorte de poubelle. Mais c’est une technologie qu’il est très important de maîtriser. C’est d’une grande importance pour le monde », a-t-il plaidé.
C’est dans ce contexte que Total s’engage dans le projet CHEERS, pour Chinese European Emission Reducing Solutions. Il vise à développer une unité capable de produire électricité et vapeur grâce à du CO2 presque intégralement capté. En d’autres termes, une électricité quasiment neutre en carbone.
Explications avec David Nevicato, de la R&D du Groupe.