Dans les coulisses de Pangea 4, le supercalculateur hybride de TotalEnergies
Découvrez Pangea 4, notre supercalculateur hybride composé d’une machine physique sur site et d’accès à des capacités de calcul dans le cloud (Pangea@Cloud), au service de la transition énergétique.
Centre Scientifique et Technique Jean Féger (CSTJF)
Pau, France
« Voilà, c’est Pangea 4, notre nouveau supercalculateur. C’est une machine beaucoup plus compacte que la précédente, elle est moins énergivore et elle répond mieux aux ambitions de la Compagnie. »
[Pangea 4 et Pangea@Cloud, le supercalculateur hybride]
Emmanuelle Brechet, Data Technologies VP, OneTech : Le supercalculateur c'est pour imager le sous-sol, au départ pour la recherche de pétrole et de gaz où on a beaucoup de données. Et pour calculer, avoir une image, on a besoin de gros ordinateurs. C'est comme une échographie de la Terre. Et donc Pangea, ça sert à avoir une image en trois dimensions de la Terre et savoir comment les fluides s'écoulent dans cette Terre.
Fabrice Cantos, Spécialiste infrastructures High Performance Computing, OneTech : Pour schématiser, Pangea 4 c'est un super ordinateur sur lequel on a agrégé l'équivalent d'à-peu-près 50 000 ordinateurs personnels. Il consomme 80 % en moins d'énergie que son prédécesseur. On a fait des choix techniques sur les composants, mais également sur le refroidissement, pour améliorer son efficacité et réduire nos émissions de carbone.
Emmanuelle Brechet : On a besoin de ces calculateurs pour faire de la prévision. Soit de la prévision de production huile et gaz, soit, demain, des gisements de vent ou solaires. Et avoir nos propres puissances de calcul, c'est pouvoir être autonomes sur la prédiction des endroits où on veut implémenter nos usines.
Joël Da Sival Bandeira, Responsable plateforme HPC Cloud, OneTech : La nouveauté avec Pangea 4, c'est qu'on a construit une solution dans le Cloud, donc une solution qu’on appelle Pangea@Cloud. Par exemple, aujourd’hui quand on veut consommer des ressources, si on est plusieurs à vouloir lancer des simulations en même temps, on va forcément se retrouver à un moment où on va devoir attendre que de la place se libère. En fait, dans le Cloud, c'est un peu différent puisque dès qu'on va demander des ressources, on pourra tout de suite y avoir accès. C'est une plus grande rapidité, une plus grande flexibilité. Aujourd'hui, on s'est basé sur une base d'utilisateurs quotidiens de 100 utilisateurs en permanence. Si demain on passe à 1 000 utilisateurs, très rapidement, on sera en capacité d'absorber ces 1 000 utilisateurs sans rien modifier sur la plateforme.
Emmanuelle Brechet : Les enjeux de cybersécurité ont été importants sur ce projet. Dans nos data centers, on process des données sensibles.
Joël Da Sival Bandeira : Donc ce qui signifie qu'il y a toute une couche de cybersécurité que l'on a dû implémenter pour s'assurer de la fiabilité de la plateforme.
« Salut Joël, ça va ?
- Tu vas bien ?
- Très bien.
- Les performances sont bonnes ?
- Oui, tout tourne bien, ça avance bien. »
Joël Da Sival Bandeira : Alors le lien qu'on a eu avec Vincente sur le projet, c'était un lien quotidien quasiment parce que lui, c'est un de nos utilisateurs clés qui a testé la toute première version de la plateforme et donc il testait les fonctionnalités.
Vincente Onwuchekwa, Ingénieur réservoir et product owner, OneTech : Concrètement, on était en échange en permanence. Moi je donne des retours anticipés pour les utilisateurs. Et Joël faisait des développements pour répondre à ces besoins.
Joël Da Sival Bandeira : Sans ces échanges-là, très quotidiens, on n'aurait pas pu construire la plateforme qu'ils utilisent aujourd'hui. C’était très important pour nous que ces utilisateurs clés comme Vincente, adoptent la solution pour ensuite aider les utilisateurs à adopter la plateforme..
Fabrice Cantos : Pangea 4 c'est un projet technique, et aujourd’hui, il est utilisé par une centaine de personnes chaque jour implantées aux quatre coins du monde dans différentes branches de la Compagnie.
Emmanuelle Brechet : Pangea 4 a été conçu comme une machine pouvant être scalable. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire pouvant être augmentée. Donc que ce soit la machine physique ou la capacité de calcul sur le Cloud, si on a de nouveaux besoins exprimés et il y en a déjà, et bien on pourra augmenter la puissance de calcul, que ce soit à Pau ou sur le Cloud.