Le multi-énergies en Angola aujourd’hui
11/10/2022
Cette vidéo présente l’offre multi-énergies proposée par TotalEnergies en Angola. L’opération comporte 3 axes distincts : un volet huile (pétrole), un volet gaz et un volet électricité renouvelable.
C'est la première fois qu’on annonce une opération multi-énergies en Angola. C’était extrêmement important. L’opération comporte trois volets : un volet Huile (pétrole), un volet Gaz et un volet Électricité renouvelable. L’intéressant, dans ce deal, c’est que chacune des trois composantes a un alignement extrêmement fort avec notre ambition et la stratégie qu’est en train de déployer la Compagnie.
Si je commence par le premier projet, Begonia, un projet Huile (pétrole), on parle d’environ 80 millions de barils découverts il y a un peu plus de 10 ans. L’intéressant, c’est qu’on va le développer de façon bas coût et bas carbone, bas coût, parce qu’on va essayer d’optimiser une installation existante.
On va raccorder cinq puits sous-marins à la plateforme de production Pazflor du bloc 17. Donc on produit d’un autre bloc, le bloc 17/06, sur le bloc 17. On a aussi réussi à standardiser certains équipements sous-marins et donc à baisser les coûts.
Donc une logique bas coût, mais également bas carbone : marginalement, ces barils additionnels seront très peu émetteurs de CO2. On va donc faire baisser l’intensité carbone de l’installation existante du FPSO Pazflor. C’est le premier élément.
Deuxième élément, le projet Gaz : les champs de Quiluma et Maboqueiro, qui font partie d’un projet plus large, le New Gas Consortium en Angola. C’est la première fois en Angola qu’on va produire du gaz non associé. Aujourd’hui, en Angola, c’est du gaz associé à la production de pétrole. Là, pour la première fois, on va, avec nos partenaires, développer ce champ de gaz, qui fait à peu près 2 tcf, pour alimenter principalement l’usine d’Angola LNG et donc, in fine, permettre d’exporter du GNL sur les marchés internationaux, principalement en Europe et en Asie.
Dans le contexte actuel, avoir cette possibilité de produire plus de gaz naturel liquéfié, c’est extrêmement important. C’est donc une belle opération, sachant qu’en parallèle, une petite partie de la production viendra alimenter le marché domestique pour générer de l’électricité.
Et puis troisième élément, complètement nouveau, puisqu’on est historiquement un pétrolier et un gazier en Angola. On va lancer une centrale électrique solaire dans le sud du pays, dans la ville de Lubango, une zone extrêmement ensoleillée en Angola.
On va lancer la première phase d’un projet qui s’appelle Quilemba : une installation de 35 M en partenariat, c’est intéressant avec Sonangol, la compagnie nationale angolaise, notre partenaire historique, et également Greentech, qui est un acteur local angolais, notre partenaire privé dans ce projet.
35 MW, c’est une première phase. On a négocié ce qu’on appelle un PPA : “Power Purchase Agreement”, un contrat d’achat d’électricité avec la société nationale. On espère après lancer une 2ᵉ phase, de potentiellement 45 MW, ce qui nous amènerait à 80 MW, pour un plus grand développement d’électricité solaire dans le pays.
Je n’ai aucun doute que ce premier projet est un petit projet à l’échelle de la Compagnie puisque 35 MW de solaire, quand on compare à l’ambition de 100 GW de capacité installée dans le monde en 2030, c’est une goutte d’eau. Mais cette première pierre, on l’espère, va nous permettre de bâtir et de construire d’autres projets aux dimensions plus importantes. En tout cas, c’est l’objectif qu’on s’est fixé en Angola.